Début de l'aventure

Montréal, Lundi 30 juillet 2012

Fin juillet, ça y est, je suis bel et bien assis dans l'avion pour le départ vers l'Afrique. Après plusieurs semaines de préparation, je quitte le Québec pour un contrat de travail en Guinée pour une entreprise nommée 'CBG' (Compagnie de Bauxite de Guinée).

L'avion décolle de Montréal et atterri à Paris 6 heures et des poussières plus tard. Un escale d'environ 4 heures pour ensuite repartir vers Conakry, capitale de la Guinée. Un autre 7 heures de vol et c'est l'atterissage. L'adrénaline est là et les derniers 24 heures sont déjà oubliés.. nous sommes maintenant en Afrique de l'Ouest.

Je suis en sol africain, en Guinée, l'un des pays les plus pauvres de la planète, qui a conservé sa culture et ses traditions. Tout est nouveau, aucune expérience de travail à l'étranger, aucune expérience dans un pays si pauvre,  ce qui m'attends est tout simplement de l'inconnu..  l'aventure débute maintenant!!

Je savoure chaque instant de mes premiers pas sur le sol africain. En quittant l'avion, c'est tout d'abord un air très humide qui surprend, et il fait chaud. Puis c'est le passage des douanes pour ensuite me retrouver dans la foule.

Il y a du monde, des gendarmes, des employés, des gens ... tous autour du caroussel des valises... je suis à la bonne place. On m'a dit qu'un employé de la CBG m'attendrait ici, je regarde autour et je vois ce beau petit carton que tient un Guinéen sur lequel est inscrit 'MORIN'... c'est moi, fiou, il est là. Il me demande "Vous êtes monsieur Mo-in",j'ai pas oublié le 'r', c'est le monsieur qui l'a pas prononcé....). Je confirme avec lui et nous récupérons ma valise.

Nous arrivons à l'extérieur, c'est très humide, c'est la saison des pluies.  Le chauffeur me conduit vers le chic hotel 'Mariador' dans lequel je passerai la nuit! Je monte à ma chambre supérieure à 160$, ouf!, mise à part le prix, la chambre est vraiment de base, mais il y a de l'eau et de l'électricité, une denrée rare dans la capitale.

Je remercie le chauffeur et nous convenons qu'il se présentera ici le lendemain matin pour quitter la ville (Conakry) et m'amener à Kamsar, à 4 heures de route environ. C'est à Kamsar que je vais demeurer pour mon travail.