Nous sommes vendredi après-midi, environ 34 degrés sous un soleil radieux. Meteomedia indique une température ressentie de -34 degrés à Montréal vendredi matin…. ouf… même température qu’ici sauf pour le signe +/- !
Bon, ça c'est la température le jour, les nuits sont quand même fraîche à cette époque de l'année, cela peut atteindre aussi bas que 15 degrés... drôle dites-vous? Et bien, croyez-le ou non, il n'est pas rare de voir les Guinéens se faire un petit feu pour s'asseoir autour ou de porter un gros Kanuk avec tuque pour se réchauffer le matin....
Hier jeudi était une journée fériée en Guinée en raison de
la fête de Maouloud (ou fête de Mawlid). Les musulmans (majorité de la
population) ont prié durant la nuit du mercredi à jeudi dans les mosquées pour
célébrer la naissance du prophète Muhammad. Une fête se rapprochant à celle de
Noel pour les Chrétiens avec la naissance de Jésus.
J’ai donc profité de la journée pour aller visiter une île
tout près de Kamsar. L’île de Taig Be est une petite île abritant une petite
population Baga qui a conservé ses coutumes et façon de vivre d’autrefois. On y
retrouve aucun véhicule à moteur, aucun magasin, etc., seulement de petits
villages de huttes.
Pour s’y rendre en vélo, on doit traverser un ‘bras de mer’
en pirogue. Il y a un Baga qui assure la traversée pour passer de la rive de
Taig Be à Kamsar ou inversement. Bon, quand je dis pirogue, il faut comprendre
que c’est quelque chose qui ressemble à un canot mais creusée dans un tronc d’arbre,
assez gros pour y embarquer quelques passagers avec … vélo !! C’est donc une
traversée ‘typique’ qui me permet de me rendre sur l’île avec un ami et sa copine,
et oui, 3 vélos dans la pirogue.
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Mission accomplie, on est à Taig Be |
Une fois sur l’île, c'est un ensemble de sentiers
qui constitue les ‘chemins’ pour se déplacer. Très joli, pas très large,
parfois dans la forêt, parfois dans les champs, parfois dans les rizières.
Il y a bien sur plusieurs petits
ponts de bois que l’on traverse en demeurant attentif pour mettre les pieds sur
les planches de bois et éviter de se retrouver les pattes dans un trou… certaines
planches ayant disparues!
Attention, ce n'est pas un pont en construction, bien que... |
Les rizières! Elles
sont nombreuses sur l’île. Les gens travaillent sans outils mécaniques, c’est à
la main avec bâtons et faux que le riz est coupé et ‘battu’ sous la chaleur du
soleil! Et que dire des chemins dans les
rizières qui sont plutôt des sentiers d’à peine 1 pied de large ici et là,
parfois à peine perceptible dans l’herbe. Nous nous sommes retrouvés à circuler
dans les rizières et, nous avons surement manqué une ‘intersection’ puisque
nous avons dû marcher longuement dans ces herbes pour finalement arriver de l’autre
coté de l’île.
C’est alors une plage de sable (et boue) que l’on retrouve sur l’autre coté de l’île.
Puis c'est le retour par le chemin inverse.
Super intéressant de te suivre sur ce blog!
RépondreSupprimerAlain Croteau